20.59pm

Mercredi 13 mai 2009 à 8:47

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Viens on dirait que on serait ami.
Viens on dirait que j'aurais eu une panne de réveille, alors je serais pas allé en allemand.
Viens on dirait qu'il serait là pour le week-end de 4 jours.
Viens on dirait qu'il voudrait me voir.
Viens on dirait que je serais jalouse qu'il lui parle plus qu'a moi.
Viens on dirait que j'aimerais pas partager mes amis.
Viens on dirait que j'aurais bu un caffé.
Viens on dirait que on s'engueulerait.
Viens on dirait que je devrais aller faire un vaccin.
Viens on dirait que j'aurais fini mon bac blanc.
Viens on dirait qu'il y aurait des arc-en-ciels.
Viens on dirait que je pourrais y aller samedi soir.
Viens on dirait que j'aurais peur.
Viens on dirait que j'irais finir mon art pla'.
Viens on dirait que j'aurais un appartement toute seule l'année prochaine.
Viens on dirait que on irait plus souvent au CDI.
Viens on dirait que tu serais belle et moi aussi.
Viens on dirait que tout ca c'est vrai.

Déblatéré par eli..

Samedi 2 mai 2009 à 18:59


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La coutume incite à un dernier hommage.
Je m'incite aux regrets.
Tant d'occasions perdues, a cause des kilomètres.
Pourquoi on a pas réuçit à se croiser, a s'inviter ne serais-ce qu'il y a un mois. Alors que j'étais là tout près.
Dire qu'il y a à peine deux mois, nous aurions pu faire la fête ensemble.
Nous donnerons l'escuse aux circonstances, qui ont bon dos.
Ce principe qui pousse à repousser toujours en se disant que on a le temps.
Et que de toute maniere, oui, c'est obligé on va se voir, dans un mois, ou deux, voir six.
Jusqu'a un soir, ou on se rend compte que non on avait pas le temps.
Et que maintenant plus rien n'est possible.
A cause d'un banale accident, tragique et définitif.
C'est ce genre de soirée, qui commence bien et qui fini mal.
Qui finissent en crises de larmes.
Et toujours ces phrases qui reviennent et qui insupportent.
"Ne t'inquietes pas, il n'a pas souffert"
"Il n'aurait pas voulu te voir triste"
Arrêtons ça!
Après il y a les théories, qui font dire que tu es parti heureux, accompagné de ton père et dans ton pays.
Mais qu'est-ce qu'on en sais.
Ce n'est pas le moment d'apres moi, de polémiquer ou encore d'oser pronostiquer.
Personne n'est jamais pres a mourrir et encore moins a nos ages.
Personne se dit qu'il aimerait mieux mourrir pendant ses vacances plutot que dans la routine du quotidient.
Personne ne pense a ça, car c'est l'impensable.
Alors oui ca choc. Ca trouble.
Ca remet les idées en places aussi.
Tous ces souvenirs, jusque là enfouit reviennent.
Ces discussions toute la nuit, joyeuses et enjoués.
Ces cache-caches par webcams interposés.
Cette journée a Polymanga, que je n'oublierais pas.
Ces heures à élaborer des plans pour se voir, et se retrouver sans l'autorisation de nos parents.
Ces promesses.
Ces jeux de mots et cet humour.
Et il y a toujours cette distance, qui meme maintenant nous joue des tours.
Je ne pourrais meme pas etre la mardi.
Mais je viendrais, le plus vite possible.
Une derniere fois, pour de vrai, nous nous verrons.
Bien que j'avais imaginer cela differement, dans d'autres circonstances.
La boule au ventre et les larmes en moins.
Rendez-vous dans une autre vie.

A Sumon 24.12.90-26.04.09 <3




 

Déblatéré par eli..

Dimanche 26 avril 2009 à 14:10

Sous la couette. Tout s'agite. Paupieres lourdes. Levres qui brulent. Tout tourne. Contour de la bouche comme le vésuve. Toujours plus fort.  Peau qui se craquelle. Tempes qui tapent. Yeux ouvert en sursaut pour que tout s'arette. Yeux refermés. Coeur qui s'emballe. Tout reprend. Tout tourne. Changement de sens. Cafarnaum. Agitation infatigable, inarretable. Pupilles dilatés. Le lit s'allonge. Le corps aussi. Panique. La tete menace de se sauver. Orteilles recroquevillés puis détendus pour vérifier leurs présence. Tout tourne. Feux d'artifice. Dans la tête c'est le dance floor. Respiration sacadée. Le lit rapetisse. Les jambes aussi. Intestin vide. Les doigts cherchent le bord pour s'agripper, se racrocher. La couette rassure et plonge dans du coton. L'atmosphere est moite. La bouche est seche. Les oreilles sifflent. C'est le bordel des sens. Ca tourne de droite a gauche, de gauche a droite. Aléatoire. Infernale. Souffle lent, puis brusque. Détente. Et finir par se laisser kidnapper par Morphée.

Déblatéré par eli..

Samedi 18 avril 2009 à 12:19

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Ce post n'est destiné que à la faire mentir.
Ce n'est pas trés glorieux comme raisonnement, mais voyez-vous ce n'est pas l'inspiration qui m'étouffe en se moment, ni une vie palpitante ou tellement triste et blasante que pour me faire du bien j'ai besoin de crier ma haine en quelques phrases.
Je vais bien, dans le banalité.
Mes vacances se sont résumer a faire semblant de réviser trés activement, à sortir, à l'avoir au telephone quand les cloches ont arretées de hurler, à courrir dans les magasins, à avancer mon art pla', à voir milene dans un cadre exotique qu'est la ferme, bref ce genre de choses pimentés de fragments d'oreilles en chocolat.
Je barbotte dans cette normalité, un peu trop comateuse pour durer longtemps.
Ce post est fini, car il suffisait de peu pour le faire mentir.

Déblatéré par eli..

Dimanche 29 mars 2009 à 10:48




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...Que tous les reves du monde me seront accessibles.

Des que le moindre bruit trouble mon sommeil, je me met a rever.
C'est délirant, je suis transporté d'un paysage, d'un scene à l'autre.
C'est comme la visite de mon subconscient atteint.
Je rencontre meme des gens, dont le visage dois avoir été pioché dans la foule croisé durant la journée.
Je pourrais meme affiermer que, parfois, il y a un aire de musique qui flotte.
C'est plus vrai que nature.
Oppressant et effrayant.
Et je pleure.
Que ce soit joyeux.
Ou triste.
La fin est immuable.
Je pleure.
Tout est inhabituel.
Devant mon café, plus tard, je suis capable de me remémorer les moindres détails.

Déblatéré par eli..

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