8h15.
Je m'assois, prend le jus d'orange entame de le débouchonner, trop tard.
Elle gueule, vomit ce qu'elle a pensé, tergiverser toute la nuit.
Le jus n’a pas eu le temps de couler, elle a été bien trop rapide.
Je n'ais pas non plus le temps de parler, expliquer, crier, hurler qu'elle me fait chier.
Je me lève, pousse la chaise, fuie.
Elle hurle, réveil les poissons, toujours plus fort, comme ca même les voisins sauront le fin mot de l'histoire.
Pourquoi les priver de cette animation, matinale.
Le souffle saccadé, les joues brulantes, je replonge sous ma couette.
Espérant la faire taire.
Echec et mat.
Plus rien ne peut l'arrêter.
Samurai-papa tente de la calmer et se prend un nuage de reproches.
Tout va vite, tout s'enchaine, avais on est tous des cons.
Des cons monter contre elle, qui font bloc et ne la soutienne jamais, elle.
Je viens de creer par mon simple réveil une dispute de couple de 3eme niveau.
C'est son tour de claquer la porte avec fracas, s'enfermer.
20h21.
Elle n'en ait toujours pas ressortit.